19 avril 2024

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Nicolas Sarkozy mis en examen pour financement illégal

Nicolas Sarkozy mis en examen pour financement illégalNicolas Sarkozy mis en examen pour financement illégal. Au terme de douze heures d’audition au pôle financier du Tribunal de grande instance de Paris, Nicolas Sarkozy a été mis en examen ce mardi soir pour «financement illégal de campagne électorale pour avoir, en qualité de candidat, dépassé le plafond légal de dépenses électorales», dans l’enquête sur les fausses factures de Bygmalion et les comptes de sa campagne 2012, a annoncé le procureur de la République de Paris François Molins.

Le chef de file des Républicains, qui ambitionne de disputer la primaire de son camp à l’automne pour revenir au pouvoir en 2017, a donc été entendu toute la journée par le juge financier Serge Tournaire, qui soupçonne que ses comptes de campagne ont été truqués pour cacher une explosion du plafond légal des dépenses fixé à 22,5 millions d’euros.

Selon l’avocat de Nicolas Sarkozy, cette mise en examen répond à une «infraction formelle» de dépassement des comptes de campagne et n’est pas liée à la connaissance qu’il pouvait avoir d’un système de fausses factures dans le contexte du dossier Bygmalion.

L’avocat a fait part de sa «satisfaction» et de celle de son client qui, a-t-il relevé, n’a pas été mis en examen pour des faits d’escroquerie, de faux et d’abus de confiance, liés directement à la mise en place du système de fausses factures, mais simplement placé sous le statut de témoin assisté.

L’enquête Bygmalion, du nom de la société qui organisait les meetings du candidat Sarkozy, porte à l’origine sur un vaste système de fausses factures qui auraient eu pour objet d’imputer à l’UMP, devenue Les Républicains, quelque 18,5 millions d’euros de dépenses qui auraient dû rentrer dans le compte de campagne.

Les policiers ont retrouvé un courriel du 19 mars dans lequel Eric Cesari, alors directeur général de l’UMP, prend acte auprès du directeur de campagne Guillaume Lambert du «souhait du président de tenir une réunion publique chaque jour à partir de la semaine prochaine».

Or, Guillaume Lambert a déclaré aux policiers avoir informé le président-candidat des «contraintes budgétaires» posées par une note de l’expert-comptable, qui pointait un risque de dépassement du plafond et interdisait toute dépense supplémentaire.

En tout, treize personnes, anciens responsables de la campagne, de l’UMP ou de Bygmalion, sont mises en examen dans cette affaire.

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