Fermetures temporaires de services d’urgences
La situation actuelle dans les urgences hospitalières «n’a pas été aggravée par les Jeux olympiques de Paris», assure, mercredi 14 août à l’Agence Radio France, le ministère de la Santé, du Travail et des Solidarités, alors que des services d’urgence font état de réelles tensions.
À CONSULTER >> « Les centres 15 sont sursollicités» et « les services d’urgence complètement engorgés»
«Les services d’urgence des hôpitaux publics se sont aussi organisés pour faire face aux phénomènes habituellement rencontrés en cette période de l’année avec une baisse de l’activité programmée, la nécessité de garantir les congés aux professionnels et la limitation de l’offre de ville et du secteur privé», ajoute-t-il.
Le ministère de la Santé assure que « la situation des ressources humaines dans les établissements hospitaliers s’améliore ». Cet argumentaire ne convainc pas le collectif Inter-Urgences. Son président Pierre Schwob-Tellier dénonce auprès de l’Agence Radio France explique observer des fermetures provisoires de services d’urgence depuis plusieurs années maintenant.
Cette année encore, le coprésident d’Inter-Urgences réclame donc « des études réelles d’impact» des fermetures des services d’urgence sur les patients. En attendant, il décrit un « système de santé hyper précaire» et dénonce « une réelle volonté de destruction du système de santé» à travers les fermetures de lits et la dégradation des conditions de travail du personnel hospitaliers.