Les hôpitaux français sont-ils prêts à affronter l’épidémie du Coronavirus ?
Dimanche soir, le directeur de la Santé a annoncé que la barre des 1000 personnes infectées par le coronavirus avait été dépassée en France. Il a annoncé que « tous les rassemblements de plus de 1000 personnes étaient désormais interdits », et que les crèches et écoles des régions les plus touchées devaient rester fermées.
Une efficacité due à un système de santé qui peut compter sur deux piliers: la médecine de ville et les hôpitaux. « L’ensemble du système de santé est actuellement sollicité », explique sur BFMTV Bruno Lina, professeur de virologie aux hospices civils de Lyon.
Samedi, le ministère de la Santé a d’ailleurs étendu son « plan blanc » à tous les hôpitaux et cliniques de France afin de garantir la mise en œuvre rapide des moyens indispensables en cas d’afflux de patients.
Ainsi, à Mulhouse, où un important foyer de l’épidémie a été détecté après un rassemblement évangélique fin février, l’hôpital a annoncé le report des opérations les moins urgentes afin que tout le personnel soignant soit opérationnel pour gérer la maladie infectieuse.
Olivier Véran a également décidé de faciliter les démarches pour les téléconsultations: à partir de ce lundi, « chaque patient pourra, sur tout le territoire, avoir accès à une téléconsultation quand il en aura besoin », a-t-il décrété. « On s’adapte, on anticipe le coup d’après », analyse Alain Ducardonnet, consultant santé de BFMTV.
5000 lits de réanimation et 7300 lits de surveillance continue sont disponibles pour prendre en charge les cas sévères, quand nos voisins italiens n’en comptent que 6000.