18 avril 2024

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Une pratique qui favorise la transmission de nouveaux virus à l’homme

La civetteEn Chine, on apprécie tout particulièrement la viande provenant d’espèces protégées ou sauvages. Une pratique qui favorise la transmission de nouveaux virus à l’homme, selon les experts.

Des grenouilles, des faons, des castors, des porcs-épics, des civettes, des louveteaux et des serpents. Les espèces exotiques – appelées ye wei ou «saveurs sauvages» – y sont en effet perçues comme une délicatesse.

«Les marchés dans cette partie du monde abritent donc énormément d’animaux vivants, ce qui multiplie les risques de contacts entre l’homme et le règne animal, et donc les possibilités de transmission d’un virus entre les espèces», explique Patrick Woo, un professeur de microbiologie de l’Université de Hongkong qui étudie l’émergence de nouveaux coronavirus.

Le virus du SRAS, qui avait fait près de 800 morts en 2003, s’était transmis à l’homme depuis une civette vendue sur un marché dans le Guangdong.

Suite à l’épidémie de SRAS, Pékin avait déjà fait fermer les marchés vendant des animaux vivants dans les centres-villes des grandes métropoles. Depuis 2014, la consommation d’espèces protégées est aussi illégale, mais certaines – à l’instar des tigres – peuvent être élevées dans des fermes puis mises en vente.

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