Une meilleure éducation aux gestes qui sauvent pour réduire le nombre de décès
De nombreux décès consécutifs à des arrêts cardiaques pourraient être évités, alertent une trentaine d’experts dans la célèbre publication médicale britannique The Lancet, parue dimanche 27 août.
Le taux de survie après un arrêt cardiaque est d’environ 10 % «dans la plupart des endroits au monde», un résultat «inacceptable», écrit cette commission d’experts, qui publie une liste de recommandations pour améliorer ces chances de survie.
Selon les experts, il serait possible d’«avoisiner les 70%». Les experts préconisent une refonte de la distribution des défibrillateurs grand public afin qu’ils soient accessibles dans «tous les lieux publics», et l’utilisation de défibrillateurs mobiles.
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«Des études récentes démontrent qu’en cas de massage et défibrillation dans les minutes qui suivent l’événement, on peut atteindre plus de 80 % de survie», rappelle Eloi Marijon, qui dirige la commission d’experts. «On perd 10 % de chance de survie à chaque minute qui s’écoule». Enfin, la commission recommande également de développer les autopsies en cas de mort subite d’origine cardiaque afin de mieux comprendre les mécanismes, rapporte franceinfo.