La 5G n’est pas dangereuse au-dessus de 6 GHz
Le réseau 5G s’installe petit à petit en France. Certaines villes, comme Lille, préfèrent attendre la publication d’un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) pour s’assurer que la 5G n’a pas de conséquences sur la santé.
Réalisées par l’Agence australienne de protection contre les radiations et de sûreté nucléaire (ARPANSA) et l’Université de technologie de Swinburne en Australie, ces deux méta-analyses ont passé en revue 138 études réalisées sur le sujet et réanalysé 107 expériences afin de rechercher des dangers possibles liés aux fréquences des ondes au-dessus de 6 GHz.
“L’analyse de toutes les études n’a fourni aucune preuve étayée que les ondes radio de bas niveau, comme celles utilisées par le réseau 5G, sont dangereuses pour la santé humaine”, explique Ken Karipidis, directeur adjoint de l’évaluation et des conseils à l’ARPANSA dans un communiqué.
Ces fréquences peuvent être utilisées pour la 5G, mais concernent aussi les radars, les équipements de sécurité à l’aéroport ou encore dans certains appareils médicaux à l’hôpital.
En France, pour le moment, les fréquences distribuées se trouvent à 3,5 GHz. En l’état, les conclusions de cette étude ne peuvent donc pas être extrapolées au réseau 5G français.