Les États-Unis affirment avoir tué le chef du groupe terroriste Al-Qaïda, Ayman Al-Zawahiri
«Justice a été rendue, et ce dirigeant terroriste n’est plus.» Le président américain Joe Biden a annoncé, lundi 1ᵉʳ août, que le leader du groupe terroriste Al-Qaïda, Ayman Al-Zawahiri, avait été tué dans une frappe aérienne à Kaboul . Ayman Al-Zawahiri est considéré comme le cerveau des attentats qui ont fait près de 3 000 morts aux États-Unis le 11 septembre 2001.
Ayman Al-Zawahiri avait été repéré «à de multiples reprises et pour de longues durées sur le balcon sur lequel il a finalement été touché», a ajouté un haut responsable américain cité par l’AFP. «Peu importe le temps que cela prendra, peu importe où vous vous cachez, si vous constituez une menace contre notre population, les États-Unis vous trouveront et vous élimineront», a martelé le président américain.
Né en 1951 au sein d’une famille bourgeoise, près du Caire , Ayman Al-Zawahiri, aisément reconnaissable à sa bosse sur le front et à ses larges lunettes, était entré dès l’âge de 15 ans chez les Frères musulmans. Ayman Al-Zawhiri était depuis l’une des principales personnalités de la nébuleuse jihadiste. Il était devenu en 1998, l’adjoint d’Oussama Ben Laden, mais également son médecin, avant de prendre logiquement sa succession en 2011, quand ce dernier avait été tué par un commando américain au Pakistan.
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Ayman Al-Zawahiri avait notamment théorisé l’essaimage des franchises jihadistes au gré d’allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l’Afghanistan, en Syrie et en Irak.
Le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahif, a déclaré sur Twitter qu’une «frappe aérienne» avait été menée par un drone américain sur une maison du quartier Sherpour à Kaboul. Washington a de son côté estimé que la présence même d’Ayman Al-Zawahiri dans la capitale afghane était une «violation claire» de ces accords.