La répression des fraudes alerte sur les arnaques à l’étiquetage sur l’huile d’olive
Sur 222 établissements que la DGCCRF a contrôlés en 2021, 40 % d’entre eux présentaient une anomalie. En effet, sur 222 établissements contrôlés en 2021 , la répression des fraudes a repéré pas moins de 40 % de taux d’anomalie. Un ou plusieurs manquements ont été constatés dans 90 établissements. Pour trois autres établissements, des procès-verbaux ont été dressés.
Le Parisien revient sur le cas d’un professionnel qui promettait une huile d’olive vierge extra bio «fabriquée en France» avec «assemblage d’huile d’olive communautaires et non communautaires». «Les contrôles réalisés ont montré que l’huile était d’origine portugaise. » Ce même professionnel proposait à la vente une préparation culinaire à base d’huile d’olive vierge extra au jus de truffe blanche d’été et d’arôme truffe blanche, avec la mention «le meilleur du terroir français à la truffe». Sauf que les truffes venaient d’Espagne ou d’Italie. Ces mentions étaient donc de nature à induire le consommateur en erreur sur l’origine réelle du produit, explique la répression des fraudes.
Par ailleurs, des poursuites judiciaires ont été engagées à l’encontre d’un site Internet qui promettait une huile d’olive aux particules d’or.
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Il est souvent indiqué sur les bouteilles «huile d’olive vierge extra» alors qu’il s’agit d’une huile d’olive de base. « Si vous voyez une huile d’olive vierge extra au prix d’une huile d’olive de base, ce n’est pas normal. » Il faut également que l’étiquetage soit en langue française, rappelle le porte-parole de la DGCCRF.
