Selon un rapport , l’année 2022 a été l’une des pires de la décennie pour la ponctualité des modes de transports
L’année 2022, marquée par le retour en masse des voyageurs après la pandémie de Covid-19, fut l’une des pires de la dernière décennie pour la ponctualité des TGV, des Intercités et des avions en France, selon un bilan publié mardi 25 juillet par l’Autorité de la qualité de service dans les transports.
Pour les services TGV et Internationaux, 2022 fait partie des pires années depuis 2012, aux côtés de 2017 et 2018, écrivent les auteurs de l’Autorité. Idem pour les trains Intercités : la faute, en partie, aux vagues de chaleur de l’été 2022 qui ont forcé la SNCF à ralentir les trains.
Pour les TER, le problème a aussi été les suppressions de trains : jamais autant de trains n’ont été annulés depuis que l’autorité existe (ses chiffres remontent à 2013).
Les compagnies aériennes n’étaient pas prêtes à revoir autant de passagers. « L’augmentation importante de la demande s’est traduite par une forte augmentation du trafic ferroviaire, ce qui signifie qu’en cas d’incident, le nombre de circulations affectées est souvent plus important, par de plus grandes difficultés à rattraper la situation », écrivent les auteurs, ce que rapporte franceinfo.
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En chiffres, les taux de retard sur l’année 2022 ont été les suivants :
• TGV : 14,2 %, une remontée forte par rapport à 2021 (11,3 %) alors que les retards avaient baissé de 2019 à 2021
• Intercités : 16,7 % (contre 14,1 % en 2021)
• TER : 8 % (contre 7,1 % en 2021)
• RER et Transilien : 9 % (contre 8 % en 2021). L’autorité note cependant que la ponctualité est meilleure en Ile-de-France que dans les années 2010, à l’exception du RER B qui se dégrade.
• Vols intérieurs : 19,4 % (contre 10,9 % en 2021).