Veut-on supprimer les boulangers, les charcutiers questionne le président de la Chambre des métiers et des artisans ?
Joël Fourny se dit «stupéfait de voir qu’on puisse remettre en cause le financement à ce niveau-là». Il assure qu’avec cette baisse, la CMA ne pourra «plus former 77 % des boulangers comme on les forme aujourd’hui, 88 % des charcutiers-traiteurs».
Il souhaite donc remettre le sujet à plat et en discuter autour d’une table : «On demande une concertation et revoir les modes de calcul pour permettre à tous de s’y retrouver et de trouver des solutions». «Il faut donner les moyens nécessaires à l’équilibre financier du fonctionnement d’une formation, regarder au cas par cas quels sont les modes opératoires qui permettent de pouvoir déterminer le coût réel, nécessaire, pour assurer l’équilibre financier», explique-t-il.
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