Le nouveau label “Boulanger de France” pour préserver les artisans-boulangers
Ils veulent se démarquer des industriels et des chaînes et de préserver leur part de marché. Le solde de création de commerces est redevenu “positif” depuis quelques années, selon Dominique Anract, président de la CNBPF.
“Il y a aussi des chaînes qui se mettent dedans”, indique-t-il, ils craignent de voir ces dernières tailler des croupières aux artisans.
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Ce label, dont l’obtention sera conditionnée au contrôle d’un organisme certificateur, prévoit notamment que les artisans fabriquent sur place le pain, donc, mais également “les croissants, la pâtisserie, le snacking (quiches, pizzas) et s’engagent dans une démarche sociétale et environnementale”, indique Dominique Anract.
Tri des déchets, don des invendus à des associations, dosage du sel dans le pain, doivent également permettre “de se détacher de la concurrence industrielle”, selon président de la CNBPF, qui déplore chez certains concurrents du pain fabriqué à l’étranger et vendu en France, et “des fonds de tartelettes qui sont faits en Chine !”