40 % des recettes des impôts provient des 2 % de foyers les plus aisés
les 2% les plus riches, ceux qui gagnent plus de 100.000 euros par an, s’acquittent à eux seuls de plus de 40% de l’impôt récolté en 2016.
Cette concentration de l’impôt s’explique logiquement par la forte progressivité du système fiscal français, avec un barème de l’impôt qui augmente au fur et à mesure des revenus pour atteindre un taux marginal maximum de 45% au delà de 152.260 euros de revenus déclarés.
En 2016, selon les données de Bercy, le fisc comptabilisait sur 37,7 millions de contribuables 42,8% de foyers fiscaux imposés, 40,5% de foyers non imposés, et 16,7% de foyers ayant bénéficié d’une restitution (et dont l’impôt est négatif).