LPO : la faune sauvage souffre du manque d’eau
Dans les dix espaces naturels gérés par l’association en Charente-Maritime et en Vendée, où pendant le printemps et l’été 2022 les précipitations ont été 30 % moins abondantes que la moyenne décennale, on « note une réelle perte de biodiversité : baisse du succès reproducteur, mortalité, baisse de fréquentation des sites », souligne la LPO.
Ainsi, sur les réserves naturelles de Saint-Denis-du-Payré et du marais de la Vacherie, les effectifs d’oiseaux d’eau en migration ont été 19 fois moins importants en août 2022 par rapport à la moyenne des cinq années antérieures.
Combinée aux autres pressions pesant déjà sur la faune (agriculture intensive, chasse, pollution, prolifération d’espèces envahissantes), « des événements de sécheresse durant plusieurs années de suite pourraient directement mettre en péril la survie de certaines espèces », ajoute l’association, alors que les nappes phréatiques étaient encore au plus bas fin mars, laissant craindre un nouvel été sec en France.
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