La Niña et El Niño, ne provoque pas les mèmes effets sur le climat
La Niña a sept chances sur dix de faire son retour entre août et novembre, indique l’Organisation météorologique mondiale. Ce phénomène météorologique cyclique naturel entraîne des effets opposés à ceux d’el Nino sur le climat mondial.
Alors qu’El Niño permet la libération de certaines réserves de chaleur dans l’océan Pacifique avec des alizés qui faiblissent, la Niña a pour effet au contraire d’abaisser la température de l’eau et de l’air dans la zone Pacifique équatoriale, en modifiant les conditions d’humidité et de précipitation, son impact varie selon les régions du monde.
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La Niña entraîne en général plus d’humidités sur l’Inde, l’Asie du Sud-Est, le nord du Brésil, et favorise des conditions plus sèches au Moyen-Orient et dans le sud des États-Unis, ainsi que le développement d’ouragans dans l’Atlantique.
La Niña, c’est vrai, risque d’avoir un petit impact sur les températures moyennes mondiales, car ce refroidissement va concerner la zone tropicale, qui est assez vaste. Dans ce contexte, l’organisation météorologique mondiale a fait des alertes précoces l’une de ses priorités à l’échelle mondiale.
Selon l’ONU, ces alertes sauvent non seulement des vies, mais réduisent aussi les pertes économiques et l’ampleur des dommages. À ce stade, dans le monde, une personne sur trois n’en bénéficie pas. L’ONU demande à ce que les systèmes d’alertes précoces protègent tous les habitants de la planète d’ici à 2027.