Les enseignants devront eux-mêmes pratiquer les tests salivaires sur les élèves
Les enseignants seront-ils mis à contribution pour faire passer les tests salivaires à leurs ouailles dans le cadre du dépistage massif lancé par le gouvernement? Une note de l’Éducation nationale le laisse entendre.
« C’est une logistique compliquée, puisqu’il faut, en amont du dépistage, recueillir l’accord des parents », renchérit Benjamin, directeur d’une école dans le Rhône qui accueille un dépistage cette semaine.
Quelles consignes d’aération pour empêcher l’aérosolisation (le virus « voyage » dans l’air au travers d’aérosols)? Égrène Guislaine David, déléguée nationale du Snuipp-FSU, qui s’interroge sur la « stratégie scientifique » pour déployer ces tests, dont elle ne remet d’ailleurs pas en cause le principe.
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« Ce sera sur la base du volontariat », martèle l’entourage de Jean-Michel Blanquer, indiquant que les médecins et infirmières scolaires peuvent aussi être mis à contribution. Heureusement et même que cela ne devrait être réalisé par du personnel compétent.
Si des personnels de l’Éducation nationale ne souhaitent pas participer, « le directeur académique peut demander un renfort à l’ARS », précise l’Éducation nationale, qui précise que chaque dépistage sera « encadré par un laborantin », lequel fournira le matériel nécessaire.