1 200 postes de professeurs en moins à la rentrée 2023
Le nombre d’écoliers sera en forte baisse dans les académies de Paris et de Lille l’année prochaine, avec respectivement – 2,9 % et – 2,1 %. Dans le secondaire, les académies de Guadeloupe et de Martinique sont celles qui perdent le plus d’élèves en proportion.
Ces suppressions ne sont pas synonymes de fermeture de classes, car une partie des postes supprimés seront des postes de remplaçants, précise le ministère de l’Éducation nationale.
Des hausses du nombre d’élèves auront lieu dans le primaire, dans les seules académies de Mayotte et de Guyane. Dans le second degré, toutes les académies du Sud de la France, à savoir Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Lyon, Grenoble, Aix-Marseille, Nice, la Corse, ainsi que Versailles, Créteil, la Guyane et Mayotte devraient voir leur nombre d’élèves croître légèrement.
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Ces académies vont disposer de postes enseignants en plus, à l’exception de Bordeaux et Grenoble. Le nombre d’enseignants va augmenter dans le premier degré dans les académies de Versailles, Créteil, Nice, la Guyane ou encore Montpellier, afin, notamment, de poursuivre le dédoublement des classes de Grande Section en cours en réseau d’éducation prioritaire, précise le ministère de l’Éducation nationale.
Les écoles publiques devraient perdre près de 65 000 élèves à la rentrée 2023, soit une baisse de 1,15 % par rapport à l’année scolaire 2022-2023, communique franceinfo.fr.