L’Éducation nationale a signé, mercredi 17 mai, un protocole d’accord sur la mixité sociale et scolaire à l’école avec l’enseignement catholique annoncé depuis plusieurs mois, par lequel le privé sous contrat s’engage notamment à augmenter la part de ses élèves boursiers, mais sans obligation.
Selon ce protocole, l’enseignement catholique, qui représente 95 % des établissements privés sous contrat, s’engage notamment à « inciter » ses établissements à « généraliser la pratique consistant à moduler les montants des contributions familiales en fonction des revenus des parents ». Le protocole s’engage par ailleurs à « augmenter la part des élèves boursiers en incitant les chefs d’établissement à favoriser les inscriptions» de ces élèves.
Le texte précise pour cela aussi une trajectoire : l’enseignement catholique s’engage à « doubler le taux d’élèves boursiers en cinq ans », mais ceci « dans les établissements avec lesquels les familles bénéficient d’aides sociales égales à celles dont elles bénéficient quand elles scolarisent leur enfant dans un établissement public correspondant ».
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Le ministre Pap Ndiaye, qui avait dit vouloir faire de la mixité sociale une priorité de son action, avait présenté la semaine dernière des mesures a minima.