Les partis de gauche trouve un accord pour des «candidatures uniques»
Au terme de négociations qui ont duré plus de six heures, PS, PCF, EELV et LFI sont parvenus à s’entendre «pour faire front populaire». Le Parti socialiste, La France insoumise, Les Écologistes et le Parti communiste français se réunissent au sein du «nouveau front populaire» en vue des législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet prochains.
Les chefs de parti l’ont annoncé tout sourire devant une foule de jeunes manifestants réclamant à tue-tête un «front populaire» devant le QG des Verts où se sont tenues les négociations. Les candidats «porteront un programme de rupture détaillant les mesures à engager dans les 100 premiers jours du gouvernement du nouveau front populaire», explique le texte partagé massivement par les différentes formations.
À CONSULTER >> Résultats des européennes 2024
Le premier secrétaire du PS, arrivé sur les coups de 19 heures, longtemps après les autres délégations, a tenu à rappeler à la sortie des négociations que ce «nouveau front populaire» ne se limitait pas aux seuls partis politiques. «Le front populaire, ce ne peut pas être uniquement quelques partis politiques, c’est un engagement qui ira avec le monde syndical, associatif», a-t-il martelé.
Quelques heures plus tôt, la tête de liste du PS aux européennes, Raphaël Glucksmann, a proposé le nom de Laurent Berger pour incarner la campagne de la gauche et devenir, en cas de majorité absolue, premier ministre. Cet accord de principe obtenu en relativement peu de temps intervient deux ans presque jour pour jour après l’accord de la Nupes pour les législatives de 2022. Sa sortie a manifestement été peu appréciée des Insoumis, qui ont dénoncé par la voix de leur coordinateur national Manuel Bompard «une initiative personnelle».