« Croire que l’on va changer le système en une nuit, ça ne marche pas », déclare le PDG de TotalEnergies
Il était venu à l’invitation des Égyptiens pour défendre l’action de l’industrie pétrolière. Si l’on arrête de faire de nouveaux champs pétroliers et gaziers, on a un déclin naturel de la production de 4 % à 5 % par an. Le PDG de TotalEnergies a été interpellé par des militants français, ukrainiens et africains vendredi 11 novembre après-midi à la COP27.
La demande d’énergie ne décline pas de 4 à 5 %. On continue à rouler avec des voitures à moteurs thermiques. Ainsi, si l’on arrête de faire notre métier, il n’y aura pas assez de production et les prix vont remonter et tout le monde va être en colère.
La science nous dit qu’il faut aller voir moins de 2° C. Là où l’on veut mettre les choses à l’envers, c’est croire qu’on l’atteindra en diminuant la quantité d’énergie d’aujourd’hui, celle qui nous fait vivre. Ce n’est pas possible. La priorité absolue, c’est de construire le nouveau système d’énergie décarboné. Mais, les énergies renouvelables, on ne les a pas. Notre monde vit d’énergies fossiles.
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Ainsi, il faut prendre le temps de s’organiser et il faut que des acteurs, comme nous, s’engagent à construire ce système décarboné et simultanément notre mission est de fournir au consommateur l’énergie qui le fait vivre aujourd’hui. Voilà le challenge, plein d’opportunités, auquel nous devons faire face.