Des sociétés convoitent les richesses enfouies au fond des océans

Des sociétés convoitent les richesses enfouies au fond des océansL’enjeu est capital : avec la transition énergétique, avec la fin progressive des voitures à essence, la production des batteries électriques va grimper. L’agence internationale de l’Énergie estime, par exemple, que d’ici à vingt ans, l’économie aura besoin de 19 fois plus de nickels qu’aujourd’hui !

C’est un enjeu financier, mais également un enjeu de souveraineté, pour ne pas dépendre d’autres pays, comme la Chine. Le problème, c’est que ce n’est évidemment pas très écolo d’aller racler et aspirer les fonds des océans.

D’ailleurs, pour l’instant, nombre de pays sont très réticents. La France veut même interdire cette pratique en eaux profondes, on parle ici de moins 3 000 mètres à moins 6 000 mètres.

Une société canadienne, TMC, a annoncé la semaine dernière vouloir déposer une demande de licence pour l’exploitation sous-marine des métaux rares. Elle met au point des machines de collecte sous-marine et veut profiter des vides juridiques, pendant que la communauté internationale hésite sur les règles. Un sommet a lieu le mois dernier en Jamaïque, sans résultat.

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L’idée de ces entreprises est de faire partie des pionniers, des premiers arrivés sur les trésors des fonds marins. Avec le risque de toucher le fond, dans les deux sens du terme, rapporte franceinfo.

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