l’Europe va rendre compatibles 18 applis nationales de traçage sauf StopCovid
La Commission européenne a conclu un accord pour permettre les échanges de données entre 18 applis nationales de traçage de contacts pour lutter contre la Covid-19.
L’interface technique, qui permettra cet échange de données pourra fonctionner avec au moins 18 applications nationales de traçage de cas contact -déjà opérationnelles ou prévues- développées par des pays européens ayant choisi une architecture dite « décentralisée », ce qui exclut la France et la Hongrie.
La France a choisi une architecture technique centralisée
Pour leur application anti-Covid, la plupart des pays européens (à l’exception de la France et de la Hongrie) ont choisi une architecture technique « décentralisée », favorisée par Google et Apple.
A contrario, la France, au nom de la souveraineté numérique, a opté avec « StopCovid » pour une approche « centralisée », impliquant davantage de stockage de données dans un serveur central, tout comme la Hongrie.
En France, entre 2 et 2,5 millions de personnes ont téléchargé l’application traçage de contacts StopCovid selon le secrétaire d’État au Numérique Cédric O, qui a estimé, jeudi 30 juillet, qu’il était « trop tôt » pour « faire le bilan ».
La future compatibilité entre les 18 applications européennes ne devrait toutefois pas être opérationnelle avant la fin des vacances d’été, car la durée de son montage est estimé à trois ou quatre semaines, a-t-on appris auprès de la Commission.
VAaQ : Cela semble contradictoire avec la RGPD (Règlement général sur la protection des données) qui prône une meilleure sécurisation. Là l’Europe donne a Applet et Google les clés aux données des concitoyens de l’UE ! De plus les Français ne font rien pour aider l’application française à être fiable au contraire des Allemands qui ont téléchargé la leur 18 millions de fois !