Bruno Retailleau annonce un plan d’action contre les occupations illicites des gens du voyage
À LIRE >> Environ 230 000 fonctionnaires seront augmentés de 6 centimes brut au 1er novembre
Elle a évoqué le cas de maires violentés et le montant des préjudices qui s’élève parfois à 300 000 euros. « La situation devient ingérable et l’exaspération des maires et des habitants est immense face à cet État de non-droit », a martelé l’élue.
Bruno Retailleau a ensuite affirmé que dans « la République, chacun peut avoir le mode de vie qu’il souhaite, en fonction de ses traditions, à condition de respecter les lois, à condition de respecter ceux qui ont la charge de l’autorité publique ».
Aujourd’hui, la loi impose aux communes de plus de 5 000 habitants de construire des aires d’accueil. Certaines aires, prévues pour accueillir de façon temporaire des gens du voyage, deviennent occupées de façon permanente.
Deux propositions de loi. L’une a été votée au Sénat en janvier 2021, sans avoir été reprise par l’Assemblée nationale. Elle donne plus de pouvoir aux maires, leur permettant notamment de faire appel au préfet pour procéder à l’évacuation forcée des résidences mobiles en cas de mise en demeure non respectée. L’autre, plus récente, a été déposé le mardi 15 octobre dernier par 19 députés Horizons, dont Nathalie Colin-Oesterlé. Son but : réformer l’accueil des gens du voyage.
Cyril Pellevat, sénateur Les Républicains de Haute-Savoie, se « réjouit que le gouvernement se soit saisi de la question ». Il y a quelques semaines, le vice-président de la commission des Affaires européennes du Palais du Luxembourg avait déjà interpellé Bruno Retailleau quant aux installations illicites des gens du voyage. « Il faudra également se pencher sur la question des dérives constatées dans certains groupes de gens du voyage qui font parfois preuve de séparatisme en n’envoyant pas leurs enfants à l’école », ajoute Cyril Pellevat.