20 avril 2024

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Frappe nucléaire russe : les États-Unis « de plus en plus préoccupé »

Frappe nucléaire russe : les États-Unis « de plus en plus préoccupé »Les États-Unis sont devenus «au fil des mois» de «plus en plus préoccupés» par l’éventualité d’une potentielle frappe nucléaire de la Russie dans le cadre de la guerre en Ukraine, a dit mercredi un conseiller de la Maison-Blanche.

La Maison-Blanche a toutefois indiqué ne pas avoir d’indication de préparatifs concrets de la Russie en ce sens. La Russie appelle les autres pays dotés de l’arme ultime à «résoudre cette tâche prioritaire» en mettant fin à leurs «tentatives dangereuses d’empiéter sur les intérêts vitaux des autres».

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a pour sa part jugé “irresponsable” que les médias occidentaux “gonflent délibérément le sujet des armes nucléaires”. Moscou n’a “pas la moindre intention de prendre part” à ce débat, a-t-il poursuivi. «La Russie reste guidée par le principe selon lequel une guerre nucléaire, dans laquelle il ne peut y avoir de vainqueur, est inadmissible et ne doit jamais éclater», a souligné le ministère.

Il a cependant rappelé que la doctrine nucléaire de Moscou prévoyait un recours «strictement défensif» à l’arme atomique en cas d’attaque de la Russie avec des armes de destruction massive ou en cas d’agression avec des armes conventionnelles «menaçant l’existence même de l’État».

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Mardi, l’ex-président russe et actuel numéro 2 du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, avait une nouvelle fois évoqué l’arme nucléaire. La volonté ukrainienne de reprendre tous les territoires occupés, dont la Crimée ou le Donbass, «menace l’existence de notre État» et offre «un motif direct» pour faire usage «des moyens de dissuasion nucléaire», avait-il déclaré. Vladimir Poutine s’était dit prêt à utiliser «tous les moyens» dans son arsenal face à l’Occident, qu’il avait accusé de vouloir «détruire» la Russie.

Le président américain Joe Biden avait estimé il y a un mois environ que le monde était pour la première fois depuis la Guerre froide confronté au risque d’un «Armageddon», c’est-à-dire d’une apocalypse nucléaire.

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