Brigitte Bardot et Florent Pagny appelle à la libération de Paul Watson
Mise à jour – 24-10-2024 – 14:11 – Brigitte Bardot a appelé à manifester mercredi 23 novembre à 12 h, place de l’Hôtel de ville, à Paris, pour la libération de Paul Watson, fondateur du mouvement de défense des océans Sea Shepherd, arrêté le 21 juillet au Groenland.
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Depuis l’arrestation de Paul Watson, plusieurs artistes français ont appelé à sa libération. Des membres du groupe Shaka Ponk s’étaient également invités en août à la maison du Danemark sur les Champs-Élysées, à Paris, pour demander la libération de Paul Watson. Dans son récent appel à manifester, la présidente de la Fondation Brigitte Bardot a par ailleurs demandé au président Macron d’accorder l’asile politique au militant âgé de 73 ans qui en a fait la demande.
Sea Shepherd France a indiqué avoir transmis à Emmanuel Macron une lettre manuscrite de Paul Watson, datée du 4 octobre. Dans l’émission «En Société» sur France 5, diffusée dimanche 20 octobre, Florent Pagny revenait de nouveau sur les raisons de sa mobilisation pour Paul Watson. Il a souligné que Paul Watson défendait la biodiversité. Dès son arrestation, Brigitte Bardot, compagnon de route de Paul Watson dans sa défense des bébés phoques à la fin des années 1970, avait écrit à la Première ministre danoise Mette Frederiksen l’appelant à «ne pas choisir le camp des fossoyeurs des océans».
En France, où il réside depuis plus d’un an, l’activiste a reçu le soutien d’associations de défense des animaux comme One Voice, L214, la Ligue pour la protection des oiseaux ou la Fondation Brigitte Bardot. Paul Watson a été arrêté sur son navire qui venait d’accoster à Nuuk pour se ravitailler en carburant, en vue «d’intercepter» le nouveau navire-usine baleinier du Japon dans le Pacifique-Nord.
Le Japon est, avec la Norvège et l’Islande, l’un des trois derniers pays au monde qui pratique encore la chasse commerciale à la baleine.
Le militant écologiste Paul Watson, détenu au Groenland et réclamé par le Japon pour des faits liés à son combat contre la chasse à la baleine, a demandé la nationalité française, a annoncé jeudi 24 octobre l’avocat Jean Tamalet, coordinateur de son équipe de défense, à l’AFP. Cette demande a été formulée mercredi, a précisé son avocat, soulignant que celle-ci “prend tout son sens quand on réalise que, depuis 1977, il met tout en œuvre pour protéger l’écosystème marin là où la France possède la deuxième façade maritime au monde”.