La lutte contre la crise climatique persona non grata en Russie. Dans un communiqué, le Parquet général russe affirme que Greenpeace International, dont le siège social est aux Pays-Bas, représente une « menace aux fondements de l’ordre constitutionnel et à la sécurité» de la Russie et cherche à y « renverser le pouvoir de façon anticonstitutionnelle ».
Il lui reproche aussi de mener de la « propagande antirusse » et d’appeler «à renforcer les sanctions» contre la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine. L’antenne russe de l’ONG, ouverte en 1992, mène dans le pays des opérations de sensibilisation au réchauffement climatique, de lutte contre les feux de forêts, contre la pollution, et de préservation des espèces animales menacées.
Depuis l’offensive en Ukraine, les autorités russes ont fortement accéléré la répression des voix critiques. Cette répression touche tous les domaines, comme les milieux culturels et les organisations écologistes, informe franceinfo.
À VOIR ÉGALEMENT >> Greenpeace et Oxfam dénoncent l’empreinte carbone démesurée des milliardaires français