10 septembre 2024

L’Assemblée nationale rejette la réforme controversée du gouvernement sur la sûreté nucléaire

L'Assemblée nationale rejette la réforme controversée du gouvernement sur la sûreté nucléaireL’exécutif voudrait fondre l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, expert technique, au sein de l’Autorité de sûreté nucléaire, le gendarme des centrales. L’Assemblée nationale en a décidé autrement. C’est un revers pour le gouvernement.

Le gouvernement peut encore recourir à une seconde délibération. Les salariés de l’IRSN sont prudents. « Le gouvernement doit entendre ce rejet», souligne François Jeffroy, représentant de l’intersyndicale.

Lundi, lors d’une troisième journée de grève, des centaines de salariés de l’IRSN avaient défilé près de l’Assemblée, avec des slogans comme «IRSN démantelé, sûreté nucléaire bradée».

La disparition de l’IRSN a été décidée pendant un «conseil de politique nucléaire» autour d’Emmanuel Macron le 3 février. L’objectif est de «fluidifier les processus d’examen et prises de décision de l’ASN pour répondre au volume croissant d’activités lié à la relance de la filière», avec les six nouveaux réacteurs EPR que le gouvernement veut bâtir à l’horizon 2035.

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Cette fusion ne figurait pas dans le texte, lors de la large adoption au Sénat du projet de loi de relance du nucléaire fin janvier.

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