Nucléaire : Emmanuel Macron veut relancer la construction de nouveaux réacteurs
Quoi qu’il en soit, la filière martèle être « prête » . Une question de coût, l’EPR de Flamanville ayant vu sa facture s’envoler pour atteindre près de 19 milliards d’euros pour finir, selon les calculs de la Cour des comptes . Contre 3,4 milliards prévus au départ. « Cela fait des années que la filière se met en ordre de marche pour répondre au lancement d’un nouveau programme nucléaire » rappelle Cécile Arbouille, déléguée générale du Groupement des Industriels Français de l’Énergie Nucléaire.
« Nous avons maintenant hâte de connaître les détails de cette annonce, tous les acteurs de la filière attendant l’engagement d’un véritable programme, avec une série de réacteurs EPR2 » plus simples à construire.
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EDF espère que les futurs EPR coûteront 30 % moins cher que Flamanville, grâce notamment à des économies d’échelles réalisées par une production en série des nouveaux réacteurs. Pour l’instant, la facture de ces six EPR de deuxième génération est estimée à 46 milliards d’euros par l’énergéticien. La tenir risque de s’avérer indispensable pour que les coûts du nucléaire puissent tenir la comparaison avec ceux, décroissants, des énergies renouvelables.
Si celui-ci valide l’option EPR, EDF devra déposer auprès du ministère de la Transition écologique une demande d’autorisation de création d’une installation nucléaire. Ce dernier demandera alors à l’Autorité de sûreté nucléaire d’instruire cette demande.