Pour Sophie Binet, Emmanuel Macron doit « descendre de sa tour d’ivoire»
«Je vais lui dire que le premier sujet sur lequel il faut organiser un référendum, c’est la réforme des retraites, parce que cette réforme ne passe toujours pas», poursuit-elle, alors que la réforme des retraites doit entrer en vigueur à la fin de la semaine, le vendredi 1er septembre.
«La colère est toujours très forte», ajoute Sophie Binet, dénonçant une réforme des retraites «qui s’applique à marche forcée dans des conditions inacceptables». Sophie Binet dénonce également «les conditions scandaleuses d’application de la réforme des retraites».
Selon des informations qu’elle dit pouvoir prouver, «des consignes sont données aux agents de la Caisse nationale d’assurance vieillesse à qui on a dit de ne pas informer systématiquement les salariés de leurs droits et notamment de la clause de sauvegarde». «J’ai la preuve de cela, on leur a dit qu’ils pouvaient en parler quand on leur posait la question, mais qu’il ne fallait pas informer systématiquement les salariés concernés par ce dispositif».
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Le vendredi 13 octobre, l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de mobilisation, suivie à l’échelle européenne, le 13 octobre prochain. L’objectif est «d’obtenir des droits concrets», «des victoires pour les salariés», notamment sur «l’augmentation des salaires», obtenir qu’ils soient «indexés sur l’inflation», l’égalité entre les femmes et les hommes, ainsi qu’une amélioration des conditions dans les services publics, les écoles et les hôpitaux.
L’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, Unsa, Solidaires, FSU) , qui a mené la bataille contre la réforme des retraites, appelle à la mobilisation le 13 octobre prochain “pour les salaires, l’égalité hommes/femmes et contre l’austérité”.