Des “bips” trop stressants dans les hôpitaux

Des Aux urgences ou dans les unités de soins intensifs, l’ambiance est envahie des sons des signaux d’alarme qui peuvent être assez stressants, de jour comme de nuit. Une étude se penche sur l’idée de les recomposer pour les rendre plus supportables, et même plus utiles.

Il s’agirait d’attribuer un son d’instrument différent par constante : une corde de basse pour la fréquence cardiaque, un léger accord de guitare pour la saturation en oxygène et du xylophone pour la pression artérielle. Quand tout va bien, l’ensemble donnerait une musique plutôt harmonieuse, plus agréable pour le personnel au quotidien. Ensuite, dès qu’une constante s’affolerait, le son de l’instrument deviendrait de plus en plus aigu, constituant par ce changement une alarme perceptible. Si l’harmonie change et qu’une disharmonie survient, c’est qu’une activité ne va pas.

L’objectif est de réduire la fatigue et le stress des malades, mais surtout des personnels, en modifiant leur bruit de fond. Le personnel épuisé peuvent mettre plus de temps à réagir ou même ne pas entendre une alarme parmi ce concert de signaux sonores.

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Pour l’instant, c’est seulement de la recherche, car les tonalités des alarmes sont fixées par une norme internationale. Sa dernière actualisation date de 2020. À l’époque, elle avait introduit de nouveaux sons en option. Par exemple, des battements de cœur à la place des bips pour le rythme cardiaque. Une nouvelle révision est en cours. Peut-être qu’elle ajoutera des instruments et des mélodies.

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