Les hôpitaux publics, touchés par un déficit historique
Ils estiment que les tarifs sont devenus «obsolètes», en raison notamment de l’inflation, particulièrement pour les hospitalisations complètes et les prises en charge lourdes.
«Depuis 2020, l’évolution des tarifs n’a pas permis de couvrir la hausse des coûts réels des établissements, qui s’explique par l’évolution de la typologie des patients pris en charge et de la dynamique des coûts salariaux» (mesures du Ségur de la santé, revalorisations dans la fonction publique, hausse de la rémunération des gardes de nuit et week-end), écrit-elle, estimant que les tarifs ont décroché de «9 à 10 % depuis 2020».
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L’exécutif doit répartir l’enveloppe entre secteurs public et privé, qui réclament chacun une augmentation d’environ 10 %. L’objectif national de dépenses d’assurance-maladie (Ondam) pour l’année, adopté avec le budget de la Sécu, à l’automne, ne permet d’espérer, selon la Fédération des hôpitaux privés, qu’une hausse de 3,2 % bien loin des 10 % espéré !