Finalement, les députés rejettent la demande de restriction de la liberté d’installation des médecins
Les députés ont rejeté, mercredi 14 juin, un amendement transpartisan (168 voix contre 127) dont l’objectif était d’imposer des règles plus strictes dans l’installation des médecins sur le territoire, afin de mieux répartir les soignants et lutter contre les déserts médicaux.
Il prévoyait que les médecins libéraux et chirurgiens-dentistes qui souhaitent s’installer dans des zones déjà bien pourvues en soignants doivent obtenir une autorisation de l’Agence régionale de santé, conditionnée au départ d’un praticien exerçant la même spécialité.
« Le vrai sujet, c’est que nous avons peu de soignants », a rétorqué le rapporteur Frédéric Valletoux, plaidant pour un système de régulation d’ici à cinq ou dix ans, le temps que davantage de médecins soient formés.
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La mesure était combattue par le gouvernement.