Médical : le Dossier Médical Partagé (DPM) est mort, bienvenue à Mon Espace Santé

Médical : le Dossier Médical Partagé (DPM) est mort, bienvenue à Mon Espace SantéCe carnet de santé numérique, qui réunit tous les documents importants, ordonnances, examens, analyses sanguines, s’est révélé être un cuisant échec. Voilà pourquoi les Français vont progressivement dire adieu au DMP pour découvrir Mon Espace Santé.

Côté planning, une première expérimentation de Mon Espace Santé sera lancée cet été, en août plus précisément, dans trois départements : Haute-Garonne, Somme et Loire-Atlantique. En janvier 2022, on passera à la généralisation de ce nouvel outil.

Que va-t-on trouver dans cet espace numérique ? La plateforme, globale, sera composée de quatre onglets. L’un dédié au DMP, revisité, permettra de stocker et de partager ordonnances, résultats d’examens, antécédents médicaux, compte rendu d’hospitalisation, vaccination… Un deuxième se présentera sous la forme d’un agenda, pour mieux savoir quand vous devez revoir votre gynéco ou votre cardiologue. Un troisième pan servira de messagerie sécurisée, pour communiquer plus directement avec vos soignants. Enfin, le quatrième onglet, le plus novateur, arrivera dans un deuxième temps : vous pourrez réunir toutes les données de santé récoltées via vos applications, à condition qu’elles soient labellisées. Et que vous l’acceptiez.

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Afin de simplifier, l’État va le créer automatiquement pour chaque Français. Y compris pour les mineurs, sachant que leurs parents en seront responsables jusqu’à leur majorité.

« Dès janvier 2022, les Français vont recevoir un courrier de l’Assurance maladie expliquant que leur espace santé est ouvert, détaille Dominique Pon, directeur de la clinique Pasteur, à Toulouse, et pilote de cette transformation. « Cela enlève un frein », reprend le responsable ministériel au numérique en santé. »

Surtout, ce sera à chaque citoyen de nourrir cet espace, en photographiant un compte rendu d’examen, par exemple. Le patient est de son côté encouragé à partager les data, avec un coup de pouce financier à la clé. « C’est la première fois qu’on a un volontarisme avec une carotte et un bâton », synthétise l’ingénieur.

Demain, avec la messagerie sécurisée sur Mon espace santé, on évitera d’envoyer des informations confidentielles par Gmail… ».

Par sûr que Mon Espace Santé ravira les soignants, qui manquent de temps pour leurs consultations. Et qui ne répondront donc pas forcément directement à leurs patients sur la messagerie. Ou qui ne prendront pas plus le temps de remplir ce nouvel espace numérique que (feu) le DMP. « S’il y a un dossier pour la biologie, un autre la maternité, un autre encore pour la cardiologie, on reste dans la fragmentation des informations et on est foutu », explique le responsable ministériel.

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