« Un fumeur sur deux va mourir de son tabagisme »

12 millions de Français fument tous les jours, un chiffre stable depuis quatre ans. C’est la première cause de décès évitable en France, avec près de 75 000 morts par an. Cette opération, qui revient chaque mois de novembre depuis 2016, encourage les fumeurs à arrêter de fumer pendant 30 jours.

Pour Loïc Josseran, le Mois sans tabac, est «l’occasion de s’interroger sur sa consommation et son envie de fumer», et d’entrer dans une «dynamique collective» d’arrêt. Les solutions pour limiter la consommation de tabac sont déjà là, selon le président de l’Alliance contre le tabac.

«Si déjà, en France, on faisait juste respecter l’interdiction de vente aux mineurs, en 20 ou 30 ans, on serait débarrassé du tabagisme, car les jeunes ne commenceraient pas. Les autres générations auraient arrêté ou seraient disparues», prédit Loïc Josseran car «un fumeur sur deux va mourir de son tabagisme». Ainsi, «la cible prioritaire du gouvernement, cela doit être les plus jeunes, il n’y a pas d’autres solutions pour sortir du tabagisme».

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L’Organisation mondiale de la Santé le répète à dessein, nous devons augmenter les prix du tabac pour faire baisser la consommation. S’il y a une hausse des prix de 10 %, la consommation baisse de 4 %, et contrairement à ce que disent les buralistes et l’industrie du tabac, l’augmentation des prix ne fait pas augmenter le marché noir. 80 % des fumeurs achètent chez les buralistes.

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