Les pompiers sont de plus en plus agressés
« Ces agressions sont d’autant plus inacceptables qu’elles peuvent mettre en danger les vies des personnes que les pompiers viennent secourir », souligne le capitaine Guillaume Fresse, de la BSPP (brigade de sapeurs-pompiers de Paris).
La FNSPF (Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France) lui réclame d’autres « mesures fortes » pour anticiper les risques, comme le maintien du réseau pompier à travers tout le territoire et la mise en place de centres départementaux de réception des appels d’urgence avec un seul numéro (le 112) commun aux pompiers, à la police, à la gendarmerie et au SAMU.
En 2017, 62 % des sapeurs-pompiers agressés ont déposé plainte, contre 59 % en 2016. Des pompiers hésitent à le faire dans les zones rurales, de peur des représailles : pour le systématiser, la FNSPF demande également au gouvernement de faire en sorte qu’ils puissent le faire anonymement.
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