Le suspect a été interné en psychiatrie après l’attaque au couteau à la gare de l’Est
L’homme soupçonné d’avoir blessé au couteau un militaire de l’opération Sentinelle à la gare de l’Est, à Paris, lundi soir, a été admis en soins psychiatriques, a appris France Télévisions mardi 16 juillet de source policière.
« La garde à vue du mis en cause a été levée à 8 h 35 aux fins d’une prise en charge à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police», confirme le parquet de Paris.
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Le pronostic vital du militaire blessé « n’est pas engagé», a déclaré lundi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, apporte sur X ses « pensées au militaire blessé». « Soutien et reconnaissance à nos forces armées qui participent plus que jamais à assurer la sécurité des Français», ajoute-t-il. Il s’est rendu ce mardi, après le Conseil des ministres, à l’hôpital militaire de Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine), pour être à son chevet, a appris franceinfo auprès du cabinet du ministre.
Un temps ouverte pour tentative de meurtre, l’enquête a été requalifiée en tentative d’assassinat. « Les investigations autour des faits et de la personnalité du mis en cause se poursuivent», ajoute le parquet de Paris.
L’homme « se dit chrétien et aurait crié ‘Dieu est grand’» lors de l’attaque, selon une source policière à franceinfo. Il affirme avoir agi « parce que les militaires tuent des personnes dans son pays». Né en République du Congo, il est de nationalité française et a été naturalisé en 2006. Âgé de 40 ans, il était déjà connu pour meurtre dans une affaire remontant à 2018, a également appris franceinfo de source policière. En 2020, « la chambre de l’instruction avait constaté l’abolition de son discernement et ordonné son hospitalisation d’office », détaille le parquet à franceinfo.