Certaines vantent les valeurs traditionnelles de la femme au foyer des années 50
Depuis quelques mois, sur les réseaux sociaux, des Britanniques et des Américaines vantent les valeurs traditionnelles de la femme au foyer consacré dans les années 50. Depuis des mois, des mamans au brushing impeccable, vêtues d’une robe à carreaux et d’un tablier de cuisine mettent en scène leurs tâches domestiques quotidiennes.
À lire les slogans qui accompagnent ces clichés postés sur Instagram et Twitter – «La place d’une femme est à la maison», «Essayer d’être un homme est un gaspillage d’une femme» ou «Nous avons choisi la planche à repasser plutôt que la salle de réunion» –, il s’agit, ici, de vanter les mérites de la femme au foyer.
Regroupées sous le hashtag du même nom, #Tradwife pour «traditional wife» («épouse traditionnelle»), ces Britanniques et Américaines ont décidé de se consacrer au repassage, au ménage et aux courses pour leur plus grand plaisir.
Alena Kate Pettitt, 34 ans, qui vit dans le Gloucestershire dans le sud-ouest de l’Angleterre avec son mari et son enfant, affirme ne pas se considérer comme antiféministe car, selon elle, être féministe, c’est avoir le «choix» de ne pas travailler et de «faire passer sa famille en premier».
La mystique rétro va tellement loin que les «tradwives» les plus extrêmes éprouvent même une certaine nostalgie pour la vie du «front de l’intérieur» («Home front life»), quand les femmes au foyer contribuèrent à l’effort de guerre depuis l’arrière en cuisinant des recettes de rationnement.