7 septembre 2024

La crainte d’une surpopulation carcérales supplémentaire lors des Jeux olympiques

La crainte d'une surpopulation carcérales supplémentaire lors des Jeux olympiques Fraîchement réélu à l’Assemblée nationale, le député des Hauts-de-Seine, Pierre Cazeneuve est venu exercer son droit de visite, accompagné du vice-bâtonnier de Nanterre, Fabien Arakelian. Dans le centre pénitentiaire de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, le taux d’occupation dépasse déjà les 180 %. Une visite surprise pour venir constater les conditions de détention dans cet établissement en surpopulation carcérale.

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Parfois, jusqu’à cinq détenus dorment dans la même cellule, matelas au sol. L’une des brigadières chefs de la prison confie travaillée dans des conditions de plus en plus difficiles. «Nous avons beaucoup de détenus avec des profils psychiatriques que nous devons gérer et seuls en cellule». En sortant, Fabien Arakelian, le vice-bâtonnier des Hauts-de-Seine, peine à cacher sa colère.

« La dernière visite date d’il y a quatre mois et je croyais qu’on avait déjà touché le fond, mais là, on est en dessous du fond, avec 1 085 détenus pour 592 places théoriques et des conditions de détention indignes, indique le vice-bâtonnier des Hauts-de-Seine».

Pour le député des Hauts-de-Seine, Pierre Cazeneuve, «il est important de garder en tête que le rôle premier de la prison, c’est la réinsertion». «On leur doit des moyens supplémentaires, des places de prison, et on doit continuer la réflexion sur l’aménagement de la peine et les mesures alternatives à la détention pure et dure.

L’objectif, c’est que des personnes qui rentrent ici ne reviennent jamais.» Une situation que déplore également le directeur du centre pénitentiaire des Hauts-de-Seine, qui assure faire ce qu’il peut avec les moyens qu’on lui donne.

Même si parfois la prison pour certaines personnes ne peut pas être exclu, il existe d’autres solutions comme le bracelet électronique, ou parfois le travail d’intérêt général pour les petites peines. Laver les murs de tags dans les villes ou Balayé les rues est également du travail d’intérêt général !

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