La mortalité en France a été “historiquement basse” en 2023

La mortalité en France a été

En 2023, la France a enregistré 637 082 décès, soit une diminution de 36 000 par rapport à l’année précédente, selon une étude conjointe de Santé publique France, de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) et du Centre d’épidémiologie des causes médicales de décès de l’Inserm (CépiDc-Inserm), dont les résultats ont été publiés le 8 juillet. Ce chiffre marque un niveau de mortalité « historiquement bas », une tendance également observée dans la majorité des pays européens. Les chercheurs attribuent principalement cette baisse à la diminution des décès liés à la covid-19.

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Les cancers demeurent la première cause de mortalité, représentant 27 % des décès en 2023. Bien que la mortalité due à cette maladie soit en déclin, certaines exceptions subsistent, notamment pour le cancer du pancréas, qui montre une tendance à la hausse, ainsi que pour les cancers du poumon, des bronches et de la trachée chez les femmes. En termes de statistiques, les cancers causent 239 décès pour 100 000 habitants, un chiffre ajusté en fonction du vieillissement de la population.

Les maladies cardio-neurovasculaires, telles que les infarctus du myocarde et les AVC, suivent comme seconde cause de mortalité, représentant 21,4 % des décès. Bien qu’elles aient connu une légère baisse par rapport à l’année précédente, elles demeurent une préoccupation majeure.

La covid-19, quant à elle, se classe en neuvième position, avec moins de 50 décès pour 100 000 habitants, derrière d’autres maladies et les « causes externes », telles que les accidents domestiques. En 2022, le virus avait causé 38 300 décès, après 59 100 en 2021, selon les données de Santé publique France.

L’étude met également en lumière des disparités géographiques, avec une mortalité plus élevée dans les départements et régions d’outre-mer (DROM), ainsi que dans le nord et l’est de la France métropolitaine. Les inégalités sont particulièrement marquées pour les maladies cardio-neurovasculaires par rapport aux cancers. À l’exception de Mayotte, les habitants des territoires ultramarins souffrent davantage de maladies cardio-neurovasculaires et moins de cancers que ceux vivant en métropole.

Des inégalités internes à ces territoires sont aussi observées. La mortalité est plus élevée dans les zones rurales éloignées de grandes villes, tandis qu’elle est plus faible dans les grandes agglomérations, notamment pour les maladies cardio-neurovasculaires et les causes externes.

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