La Chine mise sur les trains à très grande vitesse
La Chine dispose déjà aujourd’hui d’un réseau ferroviaire grande vitesse très dense, qui permet de relier toutes les grandes villes. Le système fonctionne de façon exemplaire, et les trains arrivent à l’heure, presque à la seconde près. Pékin-Canton, par exemple, c’est sept heures et demie de train pour parcourir plus de 2 000 km. Dans ces conditions, la Chine a décidé de développer des trains encore plus rapides, en faisant appel à la sustentation magnétique.
Une autre ligne devrait relier Canton à Shanghai en seulement trois heures, contre sept actuellement en TGV classique. Des prolongements de ces lignes sont aussi prévus jusqu’à Macao et Shenzhen, la capitale chinoise des nouvelles technologies.
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Les autorités chinoises annoncent que ces trains à sustentation magnétique circuleront à une vitesse d’au moins 600 km/h. D’autres pays, comme le Japon, maîtrisent cette technologie Maglev, mais la Chine a clairement une longueur d’avance.
Plusieurs lignes sont déjà en service sur de petits trajets, par exemple, à l’aéroport Pudong de Shanghai. Le ferroviaire aussi rapide que l’avion, mais avec tout de même une inconnue : le coût des trains Maglev est très élevé, voire exorbitant. La Chine n’a pour le moment pas communiqué sur le montant qui va devoir être déboursé pour construire les nouvelles lignes annoncées par la ville de Canton.
La Chine veut aller toujours plus loin. L’année dernière, lors d’un essai réalisé dans un tunnel, un train a atteint les 1 000 km/h sur une portion de 2 km.