L’État souhaite «sous-traiter l’accueil des migrants» aux Français les plus précaires
L’État souhaite «sous-traiter l’accueil des migrants» aux Français les plus précaires. Les députés ont adopté un amendement, sur proposition d’Aurélien Taché (LREM), visant à octroyer des crédits d’impôts aux familles hébergeant des migrants. Pour Yves Mamou, cette mesure risque avant tout de peser sur les foyers français les plus modestes.
Demander à des familles d’ouvrir leurs portes à des migrants que nul n’a eu vraiment le temps de connaître et de sélectionner est aussi, forcément, un risque. On serait curieux de savoir si l’État a prévu une indemnisation en cas de violences…
Les statistiques allemandes ont montré une hausse significative de la criminalité après qu’Angela Merkel a ouvert les portes de son pays à plus de 1,5 million de migrants en 2015. Et qui a oublié les violences sexuelles de Cologne à la Saint Sylvestre 2015 ?
La seconde observation tient à la modicité de la somme proposée. Les 5 euros par nuit dans la limite de 1 500 euros par an ne peuvent intéresser que les familles les plus pauvres.
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Celles que l’on imagine déjà serrées et nombreuses dans des logements trop petits et certainement éloignés de Paris. Autrement dit, c’est à la population qui souffre le plus de l’immigration extra-européenne que le gouvernement demande en plus d’ouvrir sa porte moyennant une (petite) carotte.
Non seulement cette population a généralement dû fuir les quartiers trop mélangés où parfois, un islam intolérant est devenu majoritaire, non seulement cette population est concurrencée dans sa quête des emplois déqualifiés par une main-d’œuvre qui vient d’ailleurs, mais en outre, le gouvernement lui propose désormais d’héberger des migrants jusque dans son domicile. Il y a là une part de cynisme non pensé et non voulu, sans doute auquel on aurait aimé que nos élus réfléchissent.