Les banques françaises prêtes à mutualiser leurs distributeurs de billets
Une mutualisation des points de retrait permettra aussi et surtout de réduire les coûts de gestion des distributeurs chers à entretenir . «La question, ce n’est pas le nombre de DAB, mais leur répartition», avance une des trois banques. «L’étude portera une attention particulière à sécuriser l’implantation des automates dans les territoires ruraux», assure le communiqué commun. «Aucun automate ne devrait être fermé dans les zones rurales et isolées», ajoute l’une des trois banques.
SUR LE MÊME SUJET >> Une commune de Charente a trouvé la parade pour contrer la disparition des distributeurs de billets
La rationalisation du parc des distributeurs devrait surtout avoir lieu dans les villes où, de plus, les fermetures d’agences se multiplient.
«Le dispositif actuel permet à 99 % de la population française d’accéder en moins de 15 minutes en voiture à un automate», appuient les banques. «La mise en commun de DAB va permettre d’obtenir un meilleur maillage territorial tout en limitant les coûts pour les banques, mais aussi les frais de retraits pour les clients», résume Maxime Chipoy, président de MoneyVox. « La prochaine étape attendue est bien la mise en commun d’agences». En Belgique, quatre grandes banques ont créé en 2020 la société Batopin, chargée d’exploiter en commun les trois quarts du parc de distributeurs belges.