UFC-Que choisir demande la réforme de l’indice de réparabilité
L’indice, appliqué en janvier 2021, pèche par son mode de calcul, comme dans son défaut de diffusion par les distributeurs, estime l’UFC, qui « tire la sonnette d’alarme » et « demande une réforme » de cet instrument « afin qu’il puisse être un outil utile » pour les acheteurs.
L’UFC a analysé 330 produits et neuf sites de vente en ligne : une grande majorité de vendeurs ne répondent pas à leur obligation d’afficher l’indice, et seuls 42 % des produits ont le logo visible près du prix. Plus précisément, Leroy-Merlin est à 100 % et Boulanger à 95 %, quand d’autres comme Amazon sont à 22 %, voire à 0 % pour Carrefour.
L’objectif est d’inciter les fabricants à l’écoconception en fabriquant des produits facilement réparables. Sauf que « l’indice semble ainsi avoir été bâti pour donner aux fabricants un satisfecit artificiel », critique l’UFC. L’association demande aux pouvoirs publics de revoir le mode de construction de cette note et d’imposer l’affichage aux vendeurs .
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L’enjeu n’est pas mince : aujourd’hui, seuls un tiers des 16 millions d’appareils de gros électroménager tombés en panne chaque année sont réparés et le rachat d’un produit neuf reste l’option majoritaire, relève l’UFC.