Rachida Dati, a reconnu des failles sécuritaires au Louvre
Une semaine après le vol des joyaux de la couronne, et avec seulement un jour restant pour interroger les suspects, Rachida Dati a exprimé une évidence en soulignant que si un tel vol spectaculaire s’est produit, c’est alors un échec. Des vulnérabilités en termes de sécurité ont effectivement été présentes. La ministre de la Culture a déclaré que leur existence était avérée et qu’il était ainsi nécessaire d’y remédier.
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Selon la ministre interrogée lors de son audition au Sénat, des lacunes ont été identifiées, cependant aucune défaillance n’a été constatée dans le protocole de sécurité. La question repose entièrement sur le choix du vocabulaire. Le matin du 28 octobre, un groupe de sénateurs s’est déplacé sur les lieux afin d’observer les lacunes du musée le plus prestigieux, sur lesquelles ils baseront leur conclusion.
Selon Laurent Lafon, président de la commission de la Culture du Sénat et membre de l’Union centriste, il est observé que l’équipement de sécurité actuel n’est pas en adéquation avec les normes requises pour un musée de renommée du XXIᵉ siècle, en particulier sur un site aussi emblématique que le Louvre, considéré comme le vaisseau amiral culturel de la France, et par conséquent, il se doit d’être un modèle d’excellence.
Selon la sénatrice (LR) de Paris, Agnès Evren, il est confirmé qu’il existe un équipement de sécurité inapproprié, comme en témoignent quelques détails : « Actuellement, on peut constater un manque d’efficacité des dispositifs de sécurité dans divers commerces et épiceries. » Des caméras vidéo sont présentes. Il est possible d’appréhender des criminels. Actuellement, le plus grand musée du monde est complètement exposé à des risques. Aucune caméra n’était dirigée vers cette vitrine.
Rachida Dati a affirmé qu’elle mettrait en place les actions nécessaires. Elle a promis une somme de 80 millions d’euros uniquement pour l’acquisition des caméras. Le projet visant à renforcer la sécurité du Louvre sera nommé « Louvre Renaissance ».