Le Premier président de la Cour des Comptes, Pierre Moscovici, et le Gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. Le premier a présenté ce mardi un volumineux rapport qui pointe le risque «élevé» de voir la France être en difficulté pendant plusieurs années pour faire face à sa dette. Le second, quant à lui, n’a pas mâché ses mots : «Maintenant, dit-il, le temps est clairement venu de sortir du quoi qu’il en coûte».
Où est-ce qu’on taille, où est-ce qu’on engage un plan de restriction des dépenses ? La dernière fois qu’un candidat avait annoncé un plan massif de réduction de la dépense publique, c’était François Fillon, et ça avait été un déchaînement contre son programme soi-disant ultralibéral. Le plus probable, c’est donc que le sujet ne sera pas abordé de front.
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Il pourrait l’être à propos de certains postes de dépenses lourdement déficitaires : les retraites et l’assurance-chômage.
On pourra alors assez vite classer les programmes en deux catégories : ceux qui défendent l’idée que, pour sortir du «quoi qu’il en coûte», il faudra bien travailler plus et les autres.