Le Traité débattu a l’ONU sur la haute mer va-t-il enfin voir le jour ?
Représentant 60 % des océans, la haute mer n’est aujourd’hui encadrée par aucun texte global, à la différence notamment des zones côtières. Selon François Chartier, chargé de campagne Océan à Greenpeace, «le risque est que, dans la recherche du consensus, certains points importants passent à la trappe et risquent de vider le traité de sa capacité à atteindre son objectif principal qui est la conservation des océans, prévient-il.
François Chartier ajoute qu’il «faut notamment que les institutions qui sortent de ce traité aient les mains libres et ne soient pas dépendantes d’organisation régionales et notamment des organisations régionales de pêche, qui, elles, sont dans une logique de maintenir le statu quo. »
Selon la communauté scientifique internationale, pour éviter une catastrophe écologique, il faudrait arriver à mettre en place des aires protégées sur 30 % des océans d’ici à 2030. »
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Greenpeace estime notamment que si le texte n’est pas finalisé cette année, il sera «impossible» de protéger 30 % des océans d’ici à 2030, objectif défendu par de nombreux États dans le cadre d’autres négociations en cours sur la biodiversité mondiale.