Galileo, le GPS européen, est presque sur les rails
Galileo, le GPS européen, est presque sur les rails. La mise sur orbite, jeudi 17 novembre, de quatre satellites de plus permettra à la “constellation” européenne d’offrir ses premiers services de géolocalisation fin 2016, 17 ans après le lancement du programme par Bruxelles.
Le lancement de quatre nouveaux satellites de Galileo par Ariane 5, jeudi 17 novembre 2016, doit donner un sérieux coup d’accélérateur au projet de GPS européen.
À l’issue du prochain lancement du 17 novembre 2016, confié cette fois-ci à la fusée Ariane 5 d’Arianespace (précédemment envoyé par la fusée Russe Soyouz), quatre satellites s’ajouteront pour former une constellation de 18 engins opérationnels à plus de 20.000 kilomètres d’altitude.
Avec Galileo, “l’idée est d’avoir gratuitement un positionnement d’une précision de l’ordre du mètre et une datation d’une précision de quelques milliardièmes de seconde”, détaille Jean-Yves Le Gall.
“Aujourd’hui on considère que 10% du PIB européen dépend du système de positionnement par satellite, d’ici 2030 cette dépendance sera évaluée à environ 30%”, explique le patron du CNES.