ETA : dans une petite commune découverte d’une planque d’armes. Une opération antiterroriste a mis au jour une centaine d’armes qui étaient empaquetées dans des bidons. La quiétude de la petite commune de Carlepont, entre Compiègne et Noyon, a été troublée par les sirènes de police hier matin.
Venus de Paris, des policiers de la Sous direction antiterroriste (SDAT) et de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont investi la forêt d’Ourscamp-Carlepont, à l’entrée de la ville.
Ces policiers agissaient dans le cadre d’une enquête préliminaire diligentée par le parquet antiterroriste de Paris, après l’obtention d’un renseignement venu d’Espagne.
Une information sérieuse car dans l’épaisse forêt, située à l’entrée de Carlepont, et traversée par de nombreux chemins de terre difficiles d’accès, les policiers ont découvert plus de cent armes de poing.
«Je ne peux absolument rien dire, il s’agit d’une opération antiterroriste», explique le sous-préfet de Compiègne, Ghislain Châtel, informé quelques heures avant l’arrivée des enquêteurs à Carlepont.
