mardi, 20 mai 2025, 15h38:48

Des agences et des opérateurs de l’État vont être “fusionnés ou supprimés”

Des agences et des opérateurs de l’État vont être
Amélie De Montchalin
Les réductions budgétaires s’affinent. Dimanche 27 avril, Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, a déclaré que « d’ici à la fin de l’année », « un tiers des agences et des opérateurs» de l’État « qui ne sont pas des universités» seraient « fusionnés ou supprimés», affirmant que cela entraînerait «2 à 3 milliards d’économies à la clé», selon ses déclarations sur CNews et Europe 1, avec notamment « moins d’emplois publics à la clé».

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« Amélie de Montchalin a souligné que l’État va prendre en charge la gestion de notre organisation, car les Français le demandent». « Aujourd’hui, nous avons 180 000 personnes travaillant dans les agences et les opérateurs, plus que les gendarmes dans le pays», a-t-elle rappelé. « Ces 180 000 personnes ont toutes un métier, une mission. Notre rôle est de prendre conscience que (…) les choses ne sont pas immuables», a-t-elle ajouté.

Les agences et les opérateurs fusionnés ou supprimés n’ont pas été précisés par la ministre des Comptes publics, à l’exception de l’inclusion des universités dans ces fusions et suppressions. En début d’année, de nombreuses agences étaient surveillées par le gouvernement et la droite, dont l’Agence bio, qui était un temps menacée de disparition après le vote mi-janvier au Sénat d’un amendement auquel la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, n’avait pas rejeté son vote.

Interrogée sur la façon dont les suppressions « d’emplois publics» pourraient se faire, Amélie de Montchalin a répondu : « Vous avez des personnes qui partent à la retraite, vous avez des personnes que vous pouvez rassembler, on a beaucoup de moyens sans faire dans la casse sociale». « Je serai auditionnée» par une commission du Sénat mi-mai», je ferai des annonces à ce moment-là, a ajouté Amélie de Montchalin.

En 2024, le déficit public s’est creusé à 5,8 % du produit intérieur brut (PIB). Le gouvernement aspire à le réduire à 5,4 % cette année, au prix d’un investissement budgétaire d’environ 50 milliards d’euros, renforcé récemment par 5 milliards supplémentaires. Il prévoit de le diminuer à 4,6 % en 2026 grâce à une nouvelle initiative d’un montant de 40 milliards d’euros.

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