Brexit: le pouvoir d’achat des ménages Britannique est en berne

Moins bonne nouvelle, l’ONS a fait état d’un ralentissement de la hausse des salaires, qui n’a atteint que 2,1 % (primes comprises) lors de période de février à avril en comparaison annuelle, alors qu’elle atteignait encore 2,3 % lors des trois mois de janvier à mars.
Comme l’inflation s’est accélérée pendant la même période, au point d’atteindre 2,7 % en avril, le pouvoir d’achat des ménages a diminué.
La flambée de l’inflation et son impact sur le pouvoir d’achat constituent une mauvaise nouvelle pour l’économie, dont la vigueur depuis la décision des Britanniques de quitter l’UE en juin l’année dernière a été soutenue par de robustes dépenses des ménages.
Or, la consommation donnant des signes de faiblesse depuis le début de l’année, la croissance du produit intérieur brut (PIB) a nettement ralenti au premier trimestre, à 0,2 % par rapport au quatrième (contre 0,7 % au quatrième trimestre).