122 millions de personnes déplacées de force par la guerre ou les violences dénonce l’ONU
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Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations unies aux réfugiés, met en lumière la période actuelle de grande instabilité dans les relations internationales, caractérisée par un paysage fragile et déchirant engendré par la guerre moderne et marqué par des souffrances humaines aiguës. Il souligne la nécessité de redoubler d’efforts pour promouvoir la paix et élaborer des solutions durables pour les réfugiés et les personnes contraintes de quitter leur domicile. Cette urgence est d’autant plus pressante que les financements se tarissent en raison du retrait soudain des États-Unis de l’aide humanitaire.
Mi-mai, selon les données des Nations Unies, plus de 500 000 Syriens sont retournés dans leur pays, parmi un groupe total d’environ 1,2 million de déplacés internes ayant regagné leur région d’origine depuis la fin novembre. Le Soudan, en proie à un conflit civil depuis la mi-avril 2023, détient actuellement le triste record du pays comptant le plus grand nombre de personnes déplacées de force, s’élevant à un total de 14,3 millions de personnes. En dépit des rapatriements, la Syrie demeure le pays comptant le plus grand nombre de réfugiés et de déplacés internes, avec un total de 13,5 millions, suivi par l’Afghanistan (10,3 millions) et l’Ukraine (8,8 millions).